Economie numérique par temps de COVID..

Depuis quelques mois nous voyons dérouler un scénario digne d’un film de science fiction. (avec les effets spéciaux en moins).
Confinements, blocage de l’économie, entrave aux déplacements, tout est réuni pour une plongée en haut profonde de notre défunt PIB Européen.
Si la première phase a vu un fort développement de l’activité en ligne, il semblerait que la « deuxième vague » et le pourrissement -de facto- de m’économie soit moins profitable aux acteurs de l’économie du web.
Alors qu’en est-il aujourd’hui ?
Que faire quand on est un vendeur en ligne ?
Mars 2020, tous à la maison, et pour ceux qui ne télé travaillent pas ou pas encore, les seules distractions sont : services de streaming (Netflix, Amazon prime, etc.) ou se balader sur internet. Les achat compulsifs se multiplient. La toile sature, à tel point que les grand groupes comme Netflix réduisent leur bande passante. Du jamais vu à ma connaissance.
Bon nombre de personnes de mon entourage décident de profiter de cet oasis d’ennui pour se consacrer à des activités à la maison, et – limitation des déplacements obligent, commandent (presque) tout sur Internet. Surtout que dans la première partie du confinement, le flou sur la gravité du Covid était généralisé, on ne savait pas le niveau de dangerosité de la chose. A priori ce comportement a été global, sur une grosse majorité des populations.Rester à la maison était plus prudent. Et il fallait s’occuper.
Les ventes de logiciels ont explosé, Amazon à vu sa courbe de progression monter au point de saturer ses entrepôts et ses capacités de livraison, on a même vu des ruptures de produits qui en tant normal ne seraient jamais en rupture. L’écosystème du web BtC en a profité réellement.
C’est ce que l’on appelle dans le commerce « un effet d’aubaine ».
Comme si le business en ligne ne progressait pas assez vite comme cela en temps normal !
Paradoxe, au moment ou tous le monde s’émouvait du manque de production « Made in France » (et à défaut « made in pas trop loin d’ici en Europe »), la population se ruait sur les produits Made in China, en achetant via Internet et en se faisant livrer tranquille à la maison.
Beau paradoxe.
Si l’histoire en était resté là, avec 2,5 mois de confinement, nous en aurions tiré une leçon qui à mon avis aurait été fausse, en analysant « les gagnants » et les « perdants » de la crise sanitaire.
Or, et n’en déplaise aux « tout digital », tout est lié. Nous sommes tous liés. économiquement
Déjà – à la fin du confinement, en Juin, des tendances se font sentir : certes la consommation directe est bonne, les particuliers continuent de consommer en ligne (en plus pour une grosse partie d’entre eux, ils achetaient très peu sur le internet avant) mais il y a quelque chose de grippé sur les marchand BtB et les plus petits marchands.
La vague digitale faibli. Baisse d’intensité, mais pas pour tous le monde.
L’été est assez calme, sur un « plateau » stable.
Et nous voici en Septembre, rebonds de l’épidémie, des restrictions.
Ce que j’appellerais un « pourrissement » de la situation. Nous pensions à une guerre éclair (pour faire écho aux propos guerrier de Monsieur Macron,) et nous voici dans une guerre de tranchée à l’approche de l’hivers.
Certes la consommation en ligne est stable, mais nos voyons ici et là des signes de faiblesses, voir des comportements de consommation plus qu’étrange. L’explication se trouve – à mon avis- dans l’incertitude du lendemain mais aussi dans le début de problèmes financiers qui approchent, pour une partie de la population.
Les secteurs dont l’impact économique a été médiatisé sont l’hôtellerie, les bars la restauration, le secteur culturel, le tourisme.

Mais au travers de ces secteurs, ce sont : la publicité, les fournisseurs d’aliments et globalement les fournitures aux entreprises, les cantines, les sociétés de services (nettoyages, taxi, etc etc), les transports, le textile, l’industrie agro alimentaire, jusqu’à impacter les étudiant qui ne peuvent plus faire de stage en entreprise, le bâtiment, la banque et le secteur de l’investissement immobilier d’entreprise, etc etc..
Par enchainement, la crise est en train de se répandre sur tous les étages des économies.
D’ailleurs le FMI a revu à la baisse les perspective de projection de croissance de l’économie mondiale.
Ils ont raisons, et de mon point de vue personnel, on ne reverra jamais les PIB d’avant Covid. Pas de la faute du Covid, mais une réalité s’impose à nous : la croissance telle que nous l’avons connue n’existe plus.
Ajoutons à cela le climat ambiant, le chômage qui monte, la baisse de pouvoir d’achat – ce n’est qu’une petite partie des Français qui ont pu épargner ces fameux 80 milliards.
Depuis hier, nous apprenons que le secteur de l’hôtellerie restauration est fermé de nouveau pour plusieurs semaines, un peu partout en Europe.
La tendance du pourrissement se confirme.
Et ça, c’est pas bon pour les affaires.

Que faire quand on a un site de vente en ligne ?
Ayant de nombreux clients pour lesquels on gère le marketing (acquisition de traffic, analyse, optimisation des offres et des sites), nous sommes concerné par cette question. Et nous devons adapter la stratégie de chacun à la situation d’incertitude actuelle.
Notre avis, recentrez vous sur votre catalogue et votre ADN.
Soyez plus pertinent que jamais dans votre offre de produits. Travaillez et réduisez votre horizontalité (offre réduite en gamme, proposez moins de types de produits différents) et étendez votre verticalité (dans ce que vous proposez ayez du choix).
Devenez encore plus spécialiste.
Les gros faiseurs comme Amazon prennent le marché « global », et leurs failles sont dans la profondeur et la diversité de leur catalogue.
Ils proposent de tout, oui mais moins bien qu’un vrai spécialiste.
Je recommande également d’augmenter vos stocks sur vos meilleures ventes, pour vous mettre à l’abri d’un éventuel problème d’approvisionnement et sécuriser vos marges. (Une rupture entraine une hausse des prix).
Réduisez vos investissements publicitaires non essentiels (pub image) mais gardez un bon rythme dans l’acquisition de traffic.
Analysez vos période de pic et poussez la visibilité sur ces périodes (exemple : début de mois..).
Le taux de conversion risque de varier énormément dans les prochains temps. C’est plus que jamais le moment de vraiment traquer vos visiteurs entrants, avec par exemple un outil comme Affilae.
Je vous recommande également de modérer les analyses hebdomadaire, vu la situation, les clients auront des réactions épidermiques vis à vis des annonces médiatiques.
Une analyse mensuelle sera plus pertinente.
Il est assez difficile voire impossible de prédire ce qu’il va se passer dans les temps à venir tant la situation est instable.
En France par exemple, Une petite partie de la population touche 84% d’un bon salaire, voire télé travaille, et place de l’argent alors qu’une majorité entre dans une précarité de plus en plus grande.
Cette distorsion au sein d’une nation est une bombe à retardement.